Comment se mettre en relation avec d’autres collectifs d’apprentissage ?
Atelier
Le mercredi a été consacré au deuxième atelier collaboratif entre les doctorant.es. Chaque groupe s’est donné d’apporter des réponses à la question ” Comment se mettre en relation avec d’autres collectifs d’apprentissage ?”, toujours à partir des outils conceptuels : telling (narration), enacting (projection) et making (fabrication).
Le mercredi, les partenaires professionnels du consortium CAPA.CITY se sont joints aux réflexions : le Lab InVivo (FR), le collectif Givrum [(DK) et le studio de design Intrastructure (BE). L’objectif était que les projets des doctorant.e.s explorent encore davantage les concepts ”telling, enacting, making” à partir de l’expérience des partenaires professionnels.
Le Lab InVivo (telling) travaille notamment sur la mise en récit des scénarios de vie des habitants des quartiers pavaillonnaires, grâce auxquels ils modélisent des projets possibles pour l’évolution de leurs maisons. L’outil médiateur est donc un logiciel de modélisation. Les personnes participent individuellement et, par l’eur action, contribue au collectif. L’équipe de doctorant.e.s a donc imaginé un processus similaire à partir des cartes postales : écrites collectivement, mais utilisées pour la création d’un récit collectif.
Le collectif Givrum (enacting) organise des événements pour créer des groupes d’action locaux et les mettre en relation. En s’appuyant sur cette expérience, l’équipe de doctorant.e.s a imaginé des activités à mettre en place à Viby lors du festival annuel organisé par Givrum, Roskilde University et les habitants de Viby. Ils ont notamment imaginé la projection d’archives sur un pigon et, sur le pignon d’en face, un mur d’expression pour faire dialoguer passé, présent, futur et ainsi permettre une projection des habitants, à la fois individuelle et collective.
Le studio de design intrastructure (making) travaille notamment sur des méthode collaborative : les designers ont notamment inventé une plate-forme open source à partir de laquelle tout le monde peut utiliser des composants pour fabriquer ses propres objets. Les doctorant.e.s ont proposé à partir de cette entrée, un projet d’illumination des commerces fermés pour attirer l’attention sur un potentiel de projet. L’idée était donc de fabriquer un système d’illumination afin de donner une image nouvelle de la rue.
Excursion
L’après-midi, une visite de site a été organisée à Trekroner, exemple emblématique d’un urbanisme expérimental dans le périurbain. Il s’agissait d’observer des formes d’habitat intermédiaire et d’habitat partagé dans le périurbain danois. Nous avons notamment pu observer des dispositifs spatiaux intéressants (groupement de maisons autour d’une cour commune) ou encore, des espaces communs de différentes natures (salle commune, cuisine partagée, étendage collectif, etc…).
Cette excursion s’est clôturée par la visite de l’université de Roskilde et la présentation des modes pédagogiques mis en œuvre. L’université de Roskilde a été fondée en 1972, juste après la révolution des étudiants de 1968. L’une de ses particularités est de placer l’étudiant au centre de son apprentissage. Cette présentation entre particulièrement en résonance avec les expériences de workshop menées à l’école.
Mini-conférences du soir
Le soir, trois mini-conférences ont été données par :
- Marion Serre, sur la cartographie collaborative. Lien pdf.
- Endeavour Studiosur des projets collaboratifs.
- Francesca Pigni sur le développement pavillonnaire en Italie
[e1]Site internet : https://endeavours.eu/workwithendeavour